Yekfa Laman hommage Slimane Azem cover korgpa800,
Slimane Azem naît le 19 Septembre 1918 à Agouni Gueghrane, dans la région de #Kabylie en #Algérie,
À 11 ans, il devient employé agricole chez un colon à Staoueli, une station balnéaire près d'Alger. En 1937, il s'installe à Longwy en France métropolitaine et trouve un travail dans une aciérie pendant deux ans. Mobilisé en 1939, lors de la « drôle de guerre », à Issoudun. En 1940, il est réformé et s'installe à Paris où il est embauché comme aide électricien dans le métro parisien1. En 1942, il est réquisitionné pour le STO par les Allemands dans les camps de travail de la Rhénanie jusqu'à sa libération, en 1945.
Après la Libération, il décroche la gérance d'un café dans le 15e arrondissement de Paris où il interpréte ses premières compositions. Remarqué et encouragé par Mohamed el Kamel, ancien de l'ensemble Bachtarzi, il persévère dans le chant. Slimane enregistre enfin son premier disque avec le morceau A Moh A Moh. Traitant du mal du pays, ses disques s'arracheront chez Madame Sauviat, l'unique disquaire qui vend des albums d'artistes nord-africains et orientaux.
En 1955, il écrit en pleine guerre d'Algérie, Effeɣ ay ajrad tamurt iw, une chanson où, il compare les colons français aux criquets qui dévastent les cultures et dévorent son pays2. Elle est interdite par un arrêté du 22 juin 1957 de la République française.
À l'indépendance de l'Algérie, en 1962, Slimane Azem critique le pouvoir algérien, Ben Bella et Boumedienne dans des chansons vendues sous le manteau en Algérie, le pouvoir lui interdit tout retour dans le pays. Contraint de s'installer en France, il devient alors une voix légendaire que les Kabyles peuvent écouter sur la radio française dans son quart d’heure kabyle quotidien. Azem est, de fait, interdit d’antenne dans son propre pays et ses disques ne circulent que sous le manteau ; on ne lira son nom, en minuscules que dans les brèves, d'un quotidien du bled. En 1970 il obtient, avec la chanteuse Noura, un disque d'or l'imposant comme une des meilleures ventes hexagonales. Il devient sociétaire de la SACEM.
Au cours des années 1970, il fait des duos comiques avec le cheikh Norredine et chante en français Algérie, mon beau pays3 et Carte de résidence. Au fil des enregistrements, Slimane Azem conquiert un large public communautaire grâce à ses textes paraboles où il met en scène des animaux et se pose comme un chanteur engagé politiquement. Puis son inspiration décline.
Au début des années 1980, il consacre une bonne partie de sa fortune dans l'achat d'une ferme à Moissac. Slimane Azem meurt le 28 janvier 1983 à 64 ans dans sa ferme.
-Abonnez-vous à la chaîne: https://www.youtube.com/channel/UC7Ap-vgWqX0Lzo37mHzJN7g
--Lien de la chanson original: https://www.youtube.com/watch?v=RuZizStEsVM
Bonne écoute. n'oubliez pas, un max de j'aime svp,
#kabyle #Kabyle_dz #hommage #Cover #instrumental
Slimane Azem naît le 19 Septembre 1918 à Agouni Gueghrane, dans la région de #Kabylie en #Algérie,
À 11 ans, il devient employé agricole chez un colon à Staoueli, une station balnéaire près d'Alger. En 1937, il s'installe à Longwy en France métropolitaine et trouve un travail dans une aciérie pendant deux ans. Mobilisé en 1939, lors de la « drôle de guerre », à Issoudun. En 1940, il est réformé et s'installe à Paris où il est embauché comme aide électricien dans le métro parisien1. En 1942, il est réquisitionné pour le STO par les Allemands dans les camps de travail de la Rhénanie jusqu'à sa libération, en 1945.
Après la Libération, il décroche la gérance d'un café dans le 15e arrondissement de Paris où il interpréte ses premières compositions. Remarqué et encouragé par Mohamed el Kamel, ancien de l'ensemble Bachtarzi, il persévère dans le chant. Slimane enregistre enfin son premier disque avec le morceau A Moh A Moh. Traitant du mal du pays, ses disques s'arracheront chez Madame Sauviat, l'unique disquaire qui vend des albums d'artistes nord-africains et orientaux.
En 1955, il écrit en pleine guerre d'Algérie, Effeɣ ay ajrad tamurt iw, une chanson où, il compare les colons français aux criquets qui dévastent les cultures et dévorent son pays2. Elle est interdite par un arrêté du 22 juin 1957 de la République française.
À l'indépendance de l'Algérie, en 1962, Slimane Azem critique le pouvoir algérien, Ben Bella et Boumedienne dans des chansons vendues sous le manteau en Algérie, le pouvoir lui interdit tout retour dans le pays. Contraint de s'installer en France, il devient alors une voix légendaire que les Kabyles peuvent écouter sur la radio française dans son quart d’heure kabyle quotidien. Azem est, de fait, interdit d’antenne dans son propre pays et ses disques ne circulent que sous le manteau ; on ne lira son nom, en minuscules que dans les brèves, d'un quotidien du bled. En 1970 il obtient, avec la chanteuse Noura, un disque d'or l'imposant comme une des meilleures ventes hexagonales. Il devient sociétaire de la SACEM.
Au cours des années 1970, il fait des duos comiques avec le cheikh Norredine et chante en français Algérie, mon beau pays3 et Carte de résidence. Au fil des enregistrements, Slimane Azem conquiert un large public communautaire grâce à ses textes paraboles où il met en scène des animaux et se pose comme un chanteur engagé politiquement. Puis son inspiration décline.
Au début des années 1980, il consacre une bonne partie de sa fortune dans l'achat d'une ferme à Moissac. Slimane Azem meurt le 28 janvier 1983 à 64 ans dans sa ferme.
-Abonnez-vous à la chaîne: https://www.youtube.com/channel/UC7Ap-vgWqX0Lzo37mHzJN7g
--Lien de la chanson original: https://www.youtube.com/watch?v=RuZizStEsVM
Bonne écoute. n'oubliez pas, un max de j'aime svp,
#kabyle #Kabyle_dz #hommage #Cover #instrumental
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