Azeffoun
est une commune algérienne, ville cotière de la wilaya de Tizi Ouzou, située à 70 km au nord-est de Tizi Ouzou et à 95 km à l'ouest de Béjaïa.
Du temps des Romains, elle s'appelait Rusazus et était une base militaire très stratégique en raison de sa situation géographique, bordée au nord par la Méditerranée, au sud par des montagnes s'élevant à 500 m d'altitude et à l'est par la région de Béjaïa qui fut au temps de la dynastie des Hammadides une capitale qui a marqué son passage dans l'histoire de l'Algérie.
La ville aurait été confiée vers le iie siècle à un chef local, Aurelius Rulasen ex prefectura 4. Les vestiges sont de nos jours visibles qui témoignent d'un passé prestigieux : les thermes, les silos à grain, les murs d'enceinte 5. Un grand nombre d'objets remontent à la surface ici et là au gré des fouilles impromptues entreprises par les habitants autochtones lors de travaux divers : labours, construction de maisons, etc. Faute d'un sauvetage du site archéologique par les autorités, c'est sur les ruines de Rusazus que sera construit par Farouk, il y a de cela quelques siècles, le village kabyle de Thaddart Ouzzefoun, qui fait partie des deux principaux sites archéologiques avec les allées d’Aït Rhouna 6. Il n'est pas rare de rencontrer des traces vivaces de la présence romaine en visitant une vieille maison de style kabyle ou une villa en béton.
Construite par les colons français vers le dernier tiers du xixe siècle, la ville coloniale, baptisée Port-Gueydon, surplombe la mer à partir d'une colline qui descend en perpendiculaire du mont Tamgout. Elle tire son nom de l'amiral Gueydon.
Le port de pêche est la première infrastructure à y voir le jour après l'installation des premiers colons. La commune mixte de Port-Gueydon figurait parmi les plus vastes de la Kabylie du temps de l'administration française. Des dizaines de villages occupaient son espace géographique délimité au sud-est par Ighil Tafraout Jehma et Zekri et au sud–ouest par les villages d'Abizar et de Timizart N'sidi Mansour. Elle sert de jonction entre les deux Kabylies : Béjaïa n'étant qu'à 83 kilomètres de la limite est de la daïra d'Azeffoun.
est une commune algérienne, ville cotière de la wilaya de Tizi Ouzou, située à 70 km au nord-est de Tizi Ouzou et à 95 km à l'ouest de Béjaïa.
Du temps des Romains, elle s'appelait Rusazus et était une base militaire très stratégique en raison de sa situation géographique, bordée au nord par la Méditerranée, au sud par des montagnes s'élevant à 500 m d'altitude et à l'est par la région de Béjaïa qui fut au temps de la dynastie des Hammadides une capitale qui a marqué son passage dans l'histoire de l'Algérie.
La ville aurait été confiée vers le iie siècle à un chef local, Aurelius Rulasen ex prefectura 4. Les vestiges sont de nos jours visibles qui témoignent d'un passé prestigieux : les thermes, les silos à grain, les murs d'enceinte 5. Un grand nombre d'objets remontent à la surface ici et là au gré des fouilles impromptues entreprises par les habitants autochtones lors de travaux divers : labours, construction de maisons, etc. Faute d'un sauvetage du site archéologique par les autorités, c'est sur les ruines de Rusazus que sera construit par Farouk, il y a de cela quelques siècles, le village kabyle de Thaddart Ouzzefoun, qui fait partie des deux principaux sites archéologiques avec les allées d’Aït Rhouna 6. Il n'est pas rare de rencontrer des traces vivaces de la présence romaine en visitant une vieille maison de style kabyle ou une villa en béton.
Construite par les colons français vers le dernier tiers du xixe siècle, la ville coloniale, baptisée Port-Gueydon, surplombe la mer à partir d'une colline qui descend en perpendiculaire du mont Tamgout. Elle tire son nom de l'amiral Gueydon.
Le port de pêche est la première infrastructure à y voir le jour après l'installation des premiers colons. La commune mixte de Port-Gueydon figurait parmi les plus vastes de la Kabylie du temps de l'administration française. Des dizaines de villages occupaient son espace géographique délimité au sud-est par Ighil Tafraout Jehma et Zekri et au sud–ouest par les villages d'Abizar et de Timizart N'sidi Mansour. Elle sert de jonction entre les deux Kabylies : Béjaïa n'étant qu'à 83 kilomètres de la limite est de la daïra d'Azeffoun.
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