Le jour où la France a favorisé la répression au Congo, Hollande donne le quitus au dictateur Sassou pour poursuivre la mauvaise gouvernance, la répression et les crimes.
Le président français s'est exprimé sur le référendum constitutionnel au Congo le 21 octobre 2015. Selon François Hollande, «le président Sassou-Nguesso peut consulter le peuple », «ça fait partie de son droit », dit-il.
Ce jour là François Hollande montre à la face du monde son incohérence et sa nature de manipulable et corrompu. En effet en faisant évoluer sa position initiale par rapport au Congo Brazzaville, le 7 juillet 2015, François Hollande recevant le général Denis Sassou-Nguesso à la demande du tyran, le président français a déclaré par communiqué qu'il était attaché au fait que « les réformes constitutionnelles soient fondées sur un consensus ». Or les faits ont prouvé qu'il n'y avait pas consensus au Congo et que le 27 septembre 2015, l'opposition congolaise a rassemblé plus de quatre cents mille (400.000) au Bd Alfred Raoul de Brazzaville, sans oublier la forte mobilisation de Pointe Noire contre le changement de constitution.
Cette décision irréfléchie du locataire de l’Elysée a eu pour conséquence l’accentuation de la répression et les brutalités policière et la guerre dans le Pool. Paulin Makaya et Me Massengo-Tiassé reviennent sur cette répression et leur persécution.
Le mouvement Ras le Bol a été persécuté six de ses membres ont été arrêtés. Paulin Makaya est de plus en plus menacé par les supplétifs de la police, à Madingou il a failli perdre la vie. Quelques jours après le 30 octobre 2015 à 9h du matin, il reçoit la visite de plus de 200 policiers et miliciens comme il l’évoque dans ce récit.
D’ailleurs tard dans la nuit du 30 au 31 octobre 2015, c’est au tour du Vice Président de la CNDH Maurice Massengo-Tiassé d’être visité. Les ennuis du responsable de la Radio Télévision des droits de l’homme ont commencé le 23 octobre 2015 aux environs de 10h45. La police a pénétré dans les locaux de la Radiotélévision des droits de l’homme, sans mandat. Massengo-Tiassé est resté introuvable dans le bâtiment jusqu’à 12h. La police s’est résolue à procéder à la confiscation de certains matériels d’émission de la radio des droits de l’homme, Forum Fm. Il s’agit de la Console et de tous les appareils de la régie de diffusion d’une valeur de 32 millions de frs CFA (soit 48.000 euros).
Le général Ndengué, non satisfait du travail effectué par le Colonel Claude Ndoudi originaire du Pool comme moi, renouvelle l’opération une semaine après dans la nuit du vendredi au samedi 31 octobre 2015 un impressionnant effectif de plus de 180 policiers engagés dans l’opération punitive. Par miracle, je suis resté introuvable dans le bâtiment.
Les assaillants ont détruit tous les équipements de production et de diffusion de la radio et de la télé, les 24 caméras de surveillance, emporté des plasmas télé, des objets de valeur dans la partie privée du bâtiment. Deux véhicules 4x4 ont été sabotés sur place. Là aussi il y a eu échec pour appréhender Massengo-Tiassé qui a prévenu l’ambassadrice des États Unis Madame Sullivan vers 5h20 du matin.
Le coût de la destruction et du vol du matériel est évalué à plus de deux cents quarante-deux millions de Francs CFA soit 365.500 euros.
Le 5 décembre 2015, je décide de quitter Brazzaville par le vol AF 897 pour Paris. La compagnie Air France sans autre explication refuse de m’embarquer malgré la présentation de ma réservation et de mon passeport français, sous le prétexte que je faisais partie des 32 personnes qui ne pouvaient quitter le Congo.
Ainsi en février 2016, je soutiens la candidature du général Mokoko et je m’occupe de ses comités associatifs.
Trois jours après, la DGST programme le samedi 2 avril 2016, à 3h du matin, une descente policière à l’Hôtel Saphir où elle a cru surprendre le Vice-Président de la CNDH.
La mise en scène de la DGST a tourné à une énième humiliation du système policier qui avait déjà programmé l’arrestation et l’implication de Me Massengo-Tiassé dans un imaginaire dossier de coup d’état du Général Mokoko.
Ce montage politico-policier pour atteinte à la sûreté de l’État contre le Général Mokoko et ses proches soutiens, a été minutieusement préparé par le pouvoir en place.
Le sinistre Moudilou avait voulu me tendre un piège en m’invitant à l’hôtel où il était hébergé par la police politique. Ayant échoué à son retour à Paris il invente l'affaire des Matsouanistes afin de me déstabiliser moralement dans mon combat contre la dictature du Congo. Peine perdue, mensonge démasqué. Agitation inutile d'un malade mental.
Le président français par son inconsistance du 21 octobre 2015 a permis à Sassou Nguesso de réprimer davantage et de déclencher des bombardements du 6 avril 2016 au 18 septembre 2017, de nombreuses localités du Pool. Plus de 400 villages rayés de la carte faisant plusieurs milliers de victimes.
Le 2 novembre 2022 à 13h22 le jour de nos morts
Maurice Massengo-Tiassé
Le président français s'est exprimé sur le référendum constitutionnel au Congo le 21 octobre 2015. Selon François Hollande, «le président Sassou-Nguesso peut consulter le peuple », «ça fait partie de son droit », dit-il.
Ce jour là François Hollande montre à la face du monde son incohérence et sa nature de manipulable et corrompu. En effet en faisant évoluer sa position initiale par rapport au Congo Brazzaville, le 7 juillet 2015, François Hollande recevant le général Denis Sassou-Nguesso à la demande du tyran, le président français a déclaré par communiqué qu'il était attaché au fait que « les réformes constitutionnelles soient fondées sur un consensus ». Or les faits ont prouvé qu'il n'y avait pas consensus au Congo et que le 27 septembre 2015, l'opposition congolaise a rassemblé plus de quatre cents mille (400.000) au Bd Alfred Raoul de Brazzaville, sans oublier la forte mobilisation de Pointe Noire contre le changement de constitution.
Cette décision irréfléchie du locataire de l’Elysée a eu pour conséquence l’accentuation de la répression et les brutalités policière et la guerre dans le Pool. Paulin Makaya et Me Massengo-Tiassé reviennent sur cette répression et leur persécution.
Le mouvement Ras le Bol a été persécuté six de ses membres ont été arrêtés. Paulin Makaya est de plus en plus menacé par les supplétifs de la police, à Madingou il a failli perdre la vie. Quelques jours après le 30 octobre 2015 à 9h du matin, il reçoit la visite de plus de 200 policiers et miliciens comme il l’évoque dans ce récit.
D’ailleurs tard dans la nuit du 30 au 31 octobre 2015, c’est au tour du Vice Président de la CNDH Maurice Massengo-Tiassé d’être visité. Les ennuis du responsable de la Radio Télévision des droits de l’homme ont commencé le 23 octobre 2015 aux environs de 10h45. La police a pénétré dans les locaux de la Radiotélévision des droits de l’homme, sans mandat. Massengo-Tiassé est resté introuvable dans le bâtiment jusqu’à 12h. La police s’est résolue à procéder à la confiscation de certains matériels d’émission de la radio des droits de l’homme, Forum Fm. Il s’agit de la Console et de tous les appareils de la régie de diffusion d’une valeur de 32 millions de frs CFA (soit 48.000 euros).
Le général Ndengué, non satisfait du travail effectué par le Colonel Claude Ndoudi originaire du Pool comme moi, renouvelle l’opération une semaine après dans la nuit du vendredi au samedi 31 octobre 2015 un impressionnant effectif de plus de 180 policiers engagés dans l’opération punitive. Par miracle, je suis resté introuvable dans le bâtiment.
Les assaillants ont détruit tous les équipements de production et de diffusion de la radio et de la télé, les 24 caméras de surveillance, emporté des plasmas télé, des objets de valeur dans la partie privée du bâtiment. Deux véhicules 4x4 ont été sabotés sur place. Là aussi il y a eu échec pour appréhender Massengo-Tiassé qui a prévenu l’ambassadrice des États Unis Madame Sullivan vers 5h20 du matin.
Le coût de la destruction et du vol du matériel est évalué à plus de deux cents quarante-deux millions de Francs CFA soit 365.500 euros.
Le 5 décembre 2015, je décide de quitter Brazzaville par le vol AF 897 pour Paris. La compagnie Air France sans autre explication refuse de m’embarquer malgré la présentation de ma réservation et de mon passeport français, sous le prétexte que je faisais partie des 32 personnes qui ne pouvaient quitter le Congo.
Ainsi en février 2016, je soutiens la candidature du général Mokoko et je m’occupe de ses comités associatifs.
Trois jours après, la DGST programme le samedi 2 avril 2016, à 3h du matin, une descente policière à l’Hôtel Saphir où elle a cru surprendre le Vice-Président de la CNDH.
La mise en scène de la DGST a tourné à une énième humiliation du système policier qui avait déjà programmé l’arrestation et l’implication de Me Massengo-Tiassé dans un imaginaire dossier de coup d’état du Général Mokoko.
Ce montage politico-policier pour atteinte à la sûreté de l’État contre le Général Mokoko et ses proches soutiens, a été minutieusement préparé par le pouvoir en place.
Le sinistre Moudilou avait voulu me tendre un piège en m’invitant à l’hôtel où il était hébergé par la police politique. Ayant échoué à son retour à Paris il invente l'affaire des Matsouanistes afin de me déstabiliser moralement dans mon combat contre la dictature du Congo. Peine perdue, mensonge démasqué. Agitation inutile d'un malade mental.
Le président français par son inconsistance du 21 octobre 2015 a permis à Sassou Nguesso de réprimer davantage et de déclencher des bombardements du 6 avril 2016 au 18 septembre 2017, de nombreuses localités du Pool. Plus de 400 villages rayés de la carte faisant plusieurs milliers de victimes.
Le 2 novembre 2022 à 13h22 le jour de nos morts
Maurice Massengo-Tiassé
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