TQ5 a contacté Mme Farida Zerar, auteure d'un Mémoire de Maîtrise à l'Université de Québec à Montréal soutenu en janvier 2019. La sujet a porté sur la réception par les kabyles du projet de loi n°60 sur les valeurs de la laïcité et de neutralité religieuse de l'État au Québec.
Le projet en question fait suite aux nombreux débats au sein de la population québécoise entamés à partir de la mise sur pied de la Commission Bouchard-Taylor en 2007 pour faire taire la critique sociale et prétendre « répondre aux expressions de mécontentement » au sein de la population Québecoise. Ce mécontentement est né suite à deux évènements:
1. En Montérégie, l'Érablière Le pain de sucre de Saint-Jean-sur-Richelieu a retiré le porc de son menu afin d'accommoder une demande des musulmans pour que le jambon soit remplacé par des pépites de poulet.
2. Une autre cabane à sucre, l'Érablière au Sous-Bois, a interrompu la fête d'un groupe de clients à Mont-Saint-Grégoire pour permettre à une cinquantaine de musulmans de faire leur prière sur la piste de danse.
La communauté kabyles, fortement présente au Québec, s'est impliqué en force lors des débats organisés par la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables qui a rendu public son rapport le 22 mai 2008.
En se basant sur une recherche qualitative dans laquelle est mobilisée la méthodologie de la théorisation enracinée, la recherche de Farida Zerar se propose de saisir les facteurs qui ont amené les immigrants kabyles à soutenir la Charte de la laïcité. Elle tente de mettre en relief les enjeux qui la sous-tendent en lien avec le contexte d'origine et le contexte d'accueil.
La mobilisation des kabyles pour la laïcité aussi bien dans leur contexte d'origine que québécois apparaît comme corollaire à leur engagement pour la défense de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur histoire et de leurs valeurs. En exemplifiant la manière dont se déploie le débat sur la laïcité au sein d'une communauté culturelle, Farida Zerar a tenté dans son mémoire de renouveler le regard sur la laïcité comme une frontière entre un Occident complètement sécularisé et un Orient arabo-musulman exclusivement religieux.
Ce sont tous ces points, et bien d'autres, que Farida Zerar a expliqué dans cette interview accordée à TQ5.
Écoutons Farida Zerar.
TQ5 Media
Le projet en question fait suite aux nombreux débats au sein de la population québécoise entamés à partir de la mise sur pied de la Commission Bouchard-Taylor en 2007 pour faire taire la critique sociale et prétendre « répondre aux expressions de mécontentement » au sein de la population Québecoise. Ce mécontentement est né suite à deux évènements:
1. En Montérégie, l'Érablière Le pain de sucre de Saint-Jean-sur-Richelieu a retiré le porc de son menu afin d'accommoder une demande des musulmans pour que le jambon soit remplacé par des pépites de poulet.
2. Une autre cabane à sucre, l'Érablière au Sous-Bois, a interrompu la fête d'un groupe de clients à Mont-Saint-Grégoire pour permettre à une cinquantaine de musulmans de faire leur prière sur la piste de danse.
La communauté kabyles, fortement présente au Québec, s'est impliqué en force lors des débats organisés par la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables qui a rendu public son rapport le 22 mai 2008.
En se basant sur une recherche qualitative dans laquelle est mobilisée la méthodologie de la théorisation enracinée, la recherche de Farida Zerar se propose de saisir les facteurs qui ont amené les immigrants kabyles à soutenir la Charte de la laïcité. Elle tente de mettre en relief les enjeux qui la sous-tendent en lien avec le contexte d'origine et le contexte d'accueil.
La mobilisation des kabyles pour la laïcité aussi bien dans leur contexte d'origine que québécois apparaît comme corollaire à leur engagement pour la défense de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur histoire et de leurs valeurs. En exemplifiant la manière dont se déploie le débat sur la laïcité au sein d'une communauté culturelle, Farida Zerar a tenté dans son mémoire de renouveler le regard sur la laïcité comme une frontière entre un Occident complètement sécularisé et un Orient arabo-musulman exclusivement religieux.
Ce sont tous ces points, et bien d'autres, que Farida Zerar a expliqué dans cette interview accordée à TQ5.
Écoutons Farida Zerar.
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