une info scénario
#race #racisme #discriminations #égalité
Les couleurs ne sont que des déclinaisons du noir et du blanc…
https://www.lejournaldepersonne.com/2020/06/la-couleur-de-mes-sentiments/
Je n’aime pas les oranges oranges…
C’est étrange, mais ça me démange…
Ça me démange de dire qu’elles me dérangent, peut-être parce qu’elles confondent leur être et leur couleur.
Il paraît que chaque couleur a une signification cachée et exerce par là même sur nous un certain effet.
L’orange, c’est le feu qui réchauffe ou le feu qui brûle. Il est stimulant… et en même temps simulant : il prétend être ce qu’il paraît… avec un brin de redondance : orange-orange.
Je n’aime pas les oranges rouges, dîtes sanguines, une espèce haute en couleur, ou une race rouge de colère. Leur jus me rappelle le sang qui circule bien ou mal dans mes veines à chaque battement de mon cœur. Ce n’est plus l’être de l’orange là dont il est question, mais son expression, si je puis dire.
L’orange qui vire au rouge n’accomplit aucune action, mais laisse éclater sa passion… ce qu’elle a d’extrême ou de suprême… comme orange foncée ou défoncée. Elle a peut-être honte d’elle-même en rougissant… ou alors elle voudrait nous insinuer qu’elle est chaude comme la braise ! Qu’elle brûle de l’intérieur… je n’aime pas la voir dépossédée d’elle-même, dénaturée, même en peinture.
Je n’aime pas les oranges vertes qui ne sont ni mûres pour être cueillies, et ni mûres pour t’accueillir… on croit que le vert symbolise l’espoir mais il symbolise aussi l’inespoir… sans jeu de mots, je dirais que c’est le fruit du hasard… on sait qu’il va devenir, mais on ne sait pas ce qu’il va devenir, un message dans une bouteille ou un breuvage à nul autre pareil.
L’orange verte n’est jamais assez précoce pour le négoce. Pour s’enrichir les marchands du temple de la mondialisation ne la laissent pas mûrir… ils la récoltent dès qu’ils la voient fleurir… c’est ce que j’appelle : un véritable détournement de mineures.
Je n’aime pas les oranges jaunes… celles qui ont subi un grand coup de soleil… qui ont été surexposées aux rayons ultra-violets… l’orange jaune c’est l’équivalent d’un visage pâle qui a perdu sa splendeur… il se retrouve avec une couleur décolorée… passée, plus du tout racée… comme tombée du camion qui l’emmenait en Chine…Elle n’est plus comestible , ni commerciale…on la retrouve tard le soir dans les poubelles de l’histoire des supermarchés parmi les fruits et légumes invendus ou invendables qui auraient dit, si elles pouvaient parler : soleil, je te hais.
Je peux rallonger la liste… Alors, qui suis-je ?
Racialiste ou raciste ?
Qu’est-ce qui m’a pris de « raciser », d’ostraciser ce fruit qui n’est même pas défendu ?
Vous l’avez compris, j’espère… que l’orange n’a pas de couleur. Ou si elle en a une, sa couleur n’a pas d’autre valeur que celle que je lui attribue…
Et que je ne lui attribue que la couleur qui correspond à mon humeur… à ma douleur.
Et si je vous ai ouvert mon cœur, c’est pour vous divulguer la couleur de mes sentiments…
Tout en sachant que ce n’est pas la couleur qui indispose mais le fruit qui pose problème.
Juste un mot pour parachever mon propos. Il y a une espèce d’orange qui me fend le cœur…
Peut-être parce qu’elle correspond chez moi à mille et un vœux :
C’est l’orange bleue… qui n’existe nulle part, même pas dans les cieux… Et je l’aime parce qu’elle est sans lieu, atypique et « atopique » comme on dit en grec… autrement dit, utopique… c’est une UTOPIE, mon utopie qui me fait attribuer plus de vérité au rêve qu’à la réalité.
Allez les bleus !
#race #racisme #discriminations #égalité
Les couleurs ne sont que des déclinaisons du noir et du blanc…
https://www.lejournaldepersonne.com/2020/06/la-couleur-de-mes-sentiments/
Je n’aime pas les oranges oranges…
C’est étrange, mais ça me démange…
Ça me démange de dire qu’elles me dérangent, peut-être parce qu’elles confondent leur être et leur couleur.
Il paraît que chaque couleur a une signification cachée et exerce par là même sur nous un certain effet.
L’orange, c’est le feu qui réchauffe ou le feu qui brûle. Il est stimulant… et en même temps simulant : il prétend être ce qu’il paraît… avec un brin de redondance : orange-orange.
Je n’aime pas les oranges rouges, dîtes sanguines, une espèce haute en couleur, ou une race rouge de colère. Leur jus me rappelle le sang qui circule bien ou mal dans mes veines à chaque battement de mon cœur. Ce n’est plus l’être de l’orange là dont il est question, mais son expression, si je puis dire.
L’orange qui vire au rouge n’accomplit aucune action, mais laisse éclater sa passion… ce qu’elle a d’extrême ou de suprême… comme orange foncée ou défoncée. Elle a peut-être honte d’elle-même en rougissant… ou alors elle voudrait nous insinuer qu’elle est chaude comme la braise ! Qu’elle brûle de l’intérieur… je n’aime pas la voir dépossédée d’elle-même, dénaturée, même en peinture.
Je n’aime pas les oranges vertes qui ne sont ni mûres pour être cueillies, et ni mûres pour t’accueillir… on croit que le vert symbolise l’espoir mais il symbolise aussi l’inespoir… sans jeu de mots, je dirais que c’est le fruit du hasard… on sait qu’il va devenir, mais on ne sait pas ce qu’il va devenir, un message dans une bouteille ou un breuvage à nul autre pareil.
L’orange verte n’est jamais assez précoce pour le négoce. Pour s’enrichir les marchands du temple de la mondialisation ne la laissent pas mûrir… ils la récoltent dès qu’ils la voient fleurir… c’est ce que j’appelle : un véritable détournement de mineures.
Je n’aime pas les oranges jaunes… celles qui ont subi un grand coup de soleil… qui ont été surexposées aux rayons ultra-violets… l’orange jaune c’est l’équivalent d’un visage pâle qui a perdu sa splendeur… il se retrouve avec une couleur décolorée… passée, plus du tout racée… comme tombée du camion qui l’emmenait en Chine…Elle n’est plus comestible , ni commerciale…on la retrouve tard le soir dans les poubelles de l’histoire des supermarchés parmi les fruits et légumes invendus ou invendables qui auraient dit, si elles pouvaient parler : soleil, je te hais.
Je peux rallonger la liste… Alors, qui suis-je ?
Racialiste ou raciste ?
Qu’est-ce qui m’a pris de « raciser », d’ostraciser ce fruit qui n’est même pas défendu ?
Vous l’avez compris, j’espère… que l’orange n’a pas de couleur. Ou si elle en a une, sa couleur n’a pas d’autre valeur que celle que je lui attribue…
Et que je ne lui attribue que la couleur qui correspond à mon humeur… à ma douleur.
Et si je vous ai ouvert mon cœur, c’est pour vous divulguer la couleur de mes sentiments…
Tout en sachant que ce n’est pas la couleur qui indispose mais le fruit qui pose problème.
Juste un mot pour parachever mon propos. Il y a une espèce d’orange qui me fend le cœur…
Peut-être parce qu’elle correspond chez moi à mille et un vœux :
C’est l’orange bleue… qui n’existe nulle part, même pas dans les cieux… Et je l’aime parce qu’elle est sans lieu, atypique et « atopique » comme on dit en grec… autrement dit, utopique… c’est une UTOPIE, mon utopie qui me fait attribuer plus de vérité au rêve qu’à la réalité.
Allez les bleus !
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