Hommage à la femme
Si lḥebs γer wayeḍ D’un joug à l’autre
De la prison du ventre de ta mère
Qui t’a fait venir au monde
Charriant derrière toi tristesse et ténèbres
En ne naissant pas garçon
Sans offrir de café
Ni tiré de salves à ton honneur.
De la prison du ventre de ta mère
A celle des traditions
Tout pour toi est illicite
Sache ménager ton cœur
De liberté ne rêve point
Tes désirs ont des limites.
De la prison des traditions
Tu pénètres celle de la maison
Cloitrée entre quatre murs
Ainsi est ton destin
Devenant du coup machine à laver
Tais-toi et couve ta progéniture.
Sortant de la prison de la maison
Tu entres dans celle du voile intégral
Le niqab sur ton visage devient
Une barrière tissée et bien enchevêtrée
Emmitouflant ton corps
De blanc ou de noir.
Le 8 mars de chaque année
Consacré « année internationale de la femme »
Tu as le droit pendant un jour
De sortir de la prison de l’oubli
Toi en compagnie des autres femmes du monde
De crier d’une même voix.
Si lḥebs γer wayeḍ D’un joug à l’autre
De la prison du ventre de ta mère
Qui t’a fait venir au monde
Charriant derrière toi tristesse et ténèbres
En ne naissant pas garçon
Sans offrir de café
Ni tiré de salves à ton honneur.
De la prison du ventre de ta mère
A celle des traditions
Tout pour toi est illicite
Sache ménager ton cœur
De liberté ne rêve point
Tes désirs ont des limites.
De la prison des traditions
Tu pénètres celle de la maison
Cloitrée entre quatre murs
Ainsi est ton destin
Devenant du coup machine à laver
Tais-toi et couve ta progéniture.
Sortant de la prison de la maison
Tu entres dans celle du voile intégral
Le niqab sur ton visage devient
Une barrière tissée et bien enchevêtrée
Emmitouflant ton corps
De blanc ou de noir.
Le 8 mars de chaque année
Consacré « année internationale de la femme »
Tu as le droit pendant un jour
De sortir de la prison de l’oubli
Toi en compagnie des autres femmes du monde
De crier d’une même voix.
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