⭐️Kabylie d⭐️Youcef Abdjaoui, de son vrai nom Mohand-Arezki Aliouche, né le 16 décembre 1932 à Aït Allouane (Akfadou) et décédé le 28 octobre 1996 à Paris, est un chanteur et musicien algérien d'expression kabyle.
Youcef Abdjaoui est né le 16 décembre 1932 à Aït Allouane dans la commune d'Akfadou. Comme tous les artistes de sa génération, il s'est donné corps et âme à la musique dès son jeune âge sous le pseudonyme de Youcef Abdjaoui. Il fut repéré par le Cheikh Sadek Abdjaoui qui lui donna cette chance de s'exprimer sur les ondes de la radio Soummam qui émettait déjà en 1947. Dix ans après, il enregistre son premier disque en 1958 à Alger où il évoquait brillamment la vie et ses aléas. Un ouvrage qui le hissa pour intégrer avec mérite l'orchestre de Amraoui Missoum en tant que chanteur-compositeur et surtout musicien car il maîtrisait comme il se doit le mandole et la guitare sèche. Avec le déclenchement de la guerre de libération nationale, il rejoint la talentueuse troupe de Farid Ali avec laquelle il entama une tournée dans plusieurs pays d'Europe. « Les uns font la guerre avec des fusils, moi je la fais avec ma guitare » répétait-il. Après la guerre, il rentre au pays où il fut responsable d'un orchestre de « variétés kabyles » à la Radio nationale chaine II. Jusqu'en 1969 où il avait décidé de repartir en France où il avait achevé sa carrière. L'auteur de "Tiṭ d wul mxasamen, mcaraεen ɣef zzin".
« Le cœur et l'œil en justice pour question de beauté » est aujourd'hui omniprésent dans les cœurs de tous les jeunes qui l'adorent, tous ceux qui l'avaient apprécié de son vivant gardent de lui cet héritage "éternel" de plus de 46 chansons dans un répertoire aussi riche qu'un itinéraire talentueux de sa gamme.
En somme, pendant trente années de carrière, Youcef Abdjaoui a chanté surtout sur l'amour qu'il portait pour sa première femme d'Akfadou avant qu'ils ne soient séparés par leurs familles, ainsi que sur la jeunesse, l'espoir, la vie, la patrie, la trahison, le nif (l'honneur et la dignité) et la misère. Autant de facettes de ce bas monde.
Gravement malade, Youcef Abdjaoui est mort à Paris le 24 octobre 1996.
En somme, pendant trente années de carrière, Youcef Abdjaoui a chanté surtout sur l'amour qu'il portait pour sa première femme d'Akfadou avant qu'ils ne soient séparés par leurs familles, ainsi que sur la jeunesse, l'espoir, la vie, la patrie, la trahison, le nif (l'honneur et la dignité) et la misère. Autant de facettes de ce bas monde.
Gravement malade, Youcef Abdjaoui est mort à Paris le 24 octobre 1996.
Discographie
[masquer]
1969 : Σuhdeɣ-k
Σuhdeɣ-k
Aḥlil mi netbeε-itt akka
Yuli wass
Kker ma ad tteddud
Lefḥel
A gma ad k-weṣṣiɣ
A yemma yemma
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1972 : Yegguma wul
Tit d wul mxassamen
A win i wumi yefka Rebbi
A win ijerben
Yegguma wul
Nnif nnif
Ayɣer ini-d ayɣer
1982 : Refdeɣ lkas
Refdeɣ lkas
Walaɣ mi tεedda
Ruḥ ay aḥbib
Yeḥzen wul
Win is-yennan
Fk-as amendil
[masquer]
1985 : Lhem deg wuxxam
Lhem deg wuxxam
Zriɣ ur sεiɣ sseεd
Iɣedren yid-i u mazal
Semmeḥ-as ma yella yesker
Wiyyak ay ul-iw
Sebreɣ ay atma
[masquer]
1989 : Qim kan qim (Hommage à Lounès Matoub)
Yeggul wul-iw
Taqsit i yedran yid-i
Qim kan qim (Hommage à Lounès Matoub)
Lehdur i ijerḥen
Rebbaɣ-d yiwen ufrux
Lecyax yemmuten
[masquer]
1994 : Ay abrid yettawin
Ay abrid yettawin
Lukan ulac lukan
Mlalen tlata iqerray
Ruḥ a weltma beslama
Youcef Abdjaoui est né le 16 décembre 1932 à Aït Allouane dans la commune d'Akfadou. Comme tous les artistes de sa génération, il s'est donné corps et âme à la musique dès son jeune âge sous le pseudonyme de Youcef Abdjaoui. Il fut repéré par le Cheikh Sadek Abdjaoui qui lui donna cette chance de s'exprimer sur les ondes de la radio Soummam qui émettait déjà en 1947. Dix ans après, il enregistre son premier disque en 1958 à Alger où il évoquait brillamment la vie et ses aléas. Un ouvrage qui le hissa pour intégrer avec mérite l'orchestre de Amraoui Missoum en tant que chanteur-compositeur et surtout musicien car il maîtrisait comme il se doit le mandole et la guitare sèche. Avec le déclenchement de la guerre de libération nationale, il rejoint la talentueuse troupe de Farid Ali avec laquelle il entama une tournée dans plusieurs pays d'Europe. « Les uns font la guerre avec des fusils, moi je la fais avec ma guitare » répétait-il. Après la guerre, il rentre au pays où il fut responsable d'un orchestre de « variétés kabyles » à la Radio nationale chaine II. Jusqu'en 1969 où il avait décidé de repartir en France où il avait achevé sa carrière. L'auteur de "Tiṭ d wul mxasamen, mcaraεen ɣef zzin".
« Le cœur et l'œil en justice pour question de beauté » est aujourd'hui omniprésent dans les cœurs de tous les jeunes qui l'adorent, tous ceux qui l'avaient apprécié de son vivant gardent de lui cet héritage "éternel" de plus de 46 chansons dans un répertoire aussi riche qu'un itinéraire talentueux de sa gamme.
En somme, pendant trente années de carrière, Youcef Abdjaoui a chanté surtout sur l'amour qu'il portait pour sa première femme d'Akfadou avant qu'ils ne soient séparés par leurs familles, ainsi que sur la jeunesse, l'espoir, la vie, la patrie, la trahison, le nif (l'honneur et la dignité) et la misère. Autant de facettes de ce bas monde.
Gravement malade, Youcef Abdjaoui est mort à Paris le 24 octobre 1996.
En somme, pendant trente années de carrière, Youcef Abdjaoui a chanté surtout sur l'amour qu'il portait pour sa première femme d'Akfadou avant qu'ils ne soient séparés par leurs familles, ainsi que sur la jeunesse, l'espoir, la vie, la patrie, la trahison, le nif (l'honneur et la dignité) et la misère. Autant de facettes de ce bas monde.
Gravement malade, Youcef Abdjaoui est mort à Paris le 24 octobre 1996.
Discographie
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1969 : Σuhdeɣ-k
Σuhdeɣ-k
Aḥlil mi netbeε-itt akka
Yuli wass
Kker ma ad tteddud
Lefḥel
A gma ad k-weṣṣiɣ
A yemma yemma
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1972 : Yegguma wul
Tit d wul mxassamen
A win i wumi yefka Rebbi
A win ijerben
Yegguma wul
Nnif nnif
Ayɣer ini-d ayɣer
1982 : Refdeɣ lkas
Refdeɣ lkas
Walaɣ mi tεedda
Ruḥ ay aḥbib
Yeḥzen wul
Win is-yennan
Fk-as amendil
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1985 : Lhem deg wuxxam
Lhem deg wuxxam
Zriɣ ur sεiɣ sseεd
Iɣedren yid-i u mazal
Semmeḥ-as ma yella yesker
Wiyyak ay ul-iw
Sebreɣ ay atma
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1989 : Qim kan qim (Hommage à Lounès Matoub)
Yeggul wul-iw
Taqsit i yedran yid-i
Qim kan qim (Hommage à Lounès Matoub)
Lehdur i ijerḥen
Rebbaɣ-d yiwen ufrux
Lecyax yemmuten
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1994 : Ay abrid yettawin
Ay abrid yettawin
Lukan ulac lukan
Mlalen tlata iqerray
Ruḥ a weltma beslama
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